Bienvenue sur notre site  dédié à ceux qui sont intéressés par cette histoire essentielle de l'alimentation humaine.

La Ferté-sous-Jouarre, perle de la Brie,  par sa glorieuse industrie passée, mérite un espace muséographique et un centre de recherche dédiés à l'industrie meulière et à la farine de meule.

Capitale mondiale de la meulière, La Ferté-sous-Jouarre était réputée dans le monde entier au XIXème siècle grâce à la dureté exceptionnelle de sa pierre meulière, extraite dans les carrières fertiles, qui alimentait les moulins du monde entier. Aujourd’hui encore, on retrouve des pierres à pain originaire de La Ferté dans toute l’Europe mais aussi en Amérique du Sud… et jusqu’en Nouvelle-Zélande !

Pour finaliser ce projet, nous vous invitons à adhérer à notre association basée à La Ferté-sous-Jouarre en utilisant la lettre d'intention, en nous retournant le coupon-réponse prévu à cet effet.

Nous devons nous mobiliser pour interpeler les pouvoirs publics sur leurs implications culturelles et patrimoniales dans ce domaine.

 

2000 – 2013 : du titre de « Capitale mondiale de la meulière » à la création d’un Centre d’Interprétation de la meulière…

En 2000, Mouette Barboff, ethnologue à la Maison des Sciences de l’Homme et présidente de l’association « L’Europe, civilisation du pain » sollicite la ville de La Ferté-sous-Jouarre pour organiser un colloque international sur la pierre meulière. Du 16 au 19 mai 2002, se tient le 1ercolloque international sur les meules à grain. La présence de scientifiques, de représentants du monde de la meunerie, d’acteurs du tourisme, du patrimoine, venus de France, d’Europe et du reste du monde révèle l’importance et la richesse de ce patrimoine industriel. À l’issue du colloque, les scientifiques donnent à la ville le titre de Capitale mondiale de la meulière.

Prenant conscience de cette richesse patrimoniale, la municipalité décide de mener un ensemble d’actions afin de réhabiliter ce patrimoine et d’en faire un élément identitaire de la ville dans le cadre de sa politique de développement touristique. Le pari est ambitieux, en effet, il ne reste aujourd’hui que quelques traces du bâti de l’époque, difficilement exploitable puisqu’il se trouve sur des terrains appartenant au domaine privé.

 

En 2005, grâce à l’aide du Conseil Général une promenade sur des lieux d’extraction a été aménagée au Bois de la barre.

 

En 2006, à l’initiative de Marie Richard, alors maire et vice-présidente de la région Île-de-France, la ville crée une association européenne des villes meulières, l’association  MOLERIAE afin de constituer un réseau d’échange actif.

La même année, la ville, subventionnée par le Conseil Général et la Région rachète la plus importante collection européenne d’objets (7 000 outils, documents, cartes postales, meules…) sur la meulière.

Elle a été constituée au fil des années par M. Beauvois, une personne de premier plan dans la transmission de ce patrimoine, qui a fondé l’écomusée de la meulière à Reuil en Brie.

 

En 2007, la ville avec le soutien du Conseil Général et la Région lance une étude de faisabilité sur la valorisation de ce patrimoine à travers la réalisation d’un musée de la meulière et la mise en tourisme de ce patrimoine industriel. Cette étude confiée au cabinet Médiéval, comprend également un volet scientifique mené par M. Belmont, directeur de recherche à l’Université de Grenoble, Il réalise un travail de référencement de toutes les maisons de meulier (du simple ouvrier au négociant) au sein de la ville de La Ferté-sous-Jouarre, d’après un cadastre napoléonien.

Partant des résultats de cette étude, et parallèlement à la mise en œuvre du musée, la ville réalise différentes actions pour faire en sorte que la meulière réapparaisse dans la ville.

  • Des meules en résine ont été fabriquées pour décorer des ronds-points et entrées de ville.
  • Des parcours urbains ont été réalisés par le service culturel et l’office de tourisme disponibles sous forme de brochures ou de visites animées.
  • Les maisons de meuliers identifiées par l’étude de M. Belmont sont peu à peu marquées par une petite meule en grès fabriquée par Marcel Créa’ch potier, apposée sur la façade.

 

En 2009la ville est devenue propriétaire de deux parcelles : le 21 bis et 21 ter, quai des Anglais, et le 30, rue du Port aux Meules, deux parcelles contigües qui abriteront le futur Centre d’interprétation sur la meulière.

En 2012, la « collection Beauvois » est déménagée dans des locaux municipaux sécurisés. Des employés communaux sont formés pour restaurer les objets.

Le cabinet Harmattan est choisi pour faire une étude de programmation. Cette étude a pour objectif très concret de réfléchir sur des propositions de scénographies et d’aménagements à mettre en œuvre pour faire passer le message le plus pertinent possible.

Tout au long de ces multiples mais néanmoins incontournables démarches, à la fois le Conseil Régional d’Île-de-France, le Conseil Général de Seine-et-Marne, mais aussi le Comité Régional du Tourisme, Seine-et-Marne Tourisme, et le Musée de la Seine-et-Marne nous ont accompagnés, financièrement d’une part, mais en nous apportant également une expertise conséquente.

 

LA FERTE-SOUS-JOUARRE

L'EDITO DE GROCONDÉ

Après s'être appelée Firmitas Anculfi elle prend le nom de Ferté-Ausculphe, puis Condé-la-Ferté, La Ferté-Ancoul ou La Ferté-Aucoul voire Ferté-Aucol ou La Ferté-au-Col avant de prendre en 1789 le nom de La Ferté-sur-Morin, La Ferté-sur-Marne et enfin La Ferté-sous-Jouarre.

Le toponyme La Ferté est issu de l'ancien français ferté qui procède lui-même du latin firmitas / firmitate et qui signifie généralement « place forte » ou « château fort ».

La Ferté-sous-Jouarre a perdu le nom de son bâtisseur, un chef franc dénommé Anculfus. Les premières appellations de la ville font mention de ce fondateur : Ferté-Ausculphe, Ferté-Ancoul, Ferté-Aucoul et Ferté-Aucol.

Dénommée anciennement « Condé la Ferté », « La Ferté Aucoul », « La Ferté au Col » ou encore « La Ferté Ancoul », parfois écrit « La Ferté au Col », du nom d'un de ses seigneurs noms qui furent usités jusqu'en 1789, où le seigneur de La Ferté-sous-Jouarre était le duc de la Rochefoucauld. La Ferté dut son nom primitif à une forteresse, qui a été complètement détruite, dont les murailles étaient baignées par la Marne. Elle prit son nom actuel en raison de sa position, dominée par l'abbaye de Jouarre.

Elle appartint successivement :

Au xie siècle la plus grande partie de la ville se trouvait sur la rive gauche de la Marne et formait la paroisse Saint-Étienne-de-Condé et la partie sur la rive droite la paroisse Saint-Nicolas, qui était la chapelle d'origine du château.

Au début du xiie siècle, il y avait à La Ferté un hôtel-Dieu dédié à saint Léonard et une léproserie qui était située hors de la ville.

Jusqu'au milieu du xvie siècle, l'histoire de La Ferté ne présente aucun fait notable. À cette époque les protestants y étaient très nombreux et la ville prit parti pour le prince de Condé qui était leur seigneur. En avril 1563, un synode fut tenu dans la ville, qui réunit 45 ministres de la religion réformée venus de la Champagne, de la Brie, de la Picardie, du Vexin français et de l'Île-de-France. En 1590, la ville est prise par les troupes catholiques de Charles duc de Mayenne, puis à la fin de cette même année, elle revient dans le giron protestant après qu'une rançon de 400 écus fut payée au capitaine commandant les troupes des ligueurs.

Le 24 juin 1791, Louis XVI et sa famille revenant de Varennes s'arrêtèrent à La Ferté.

Après la bataille de Saint-Dizier, durant la campagne de France, l'armée française en retraite passe à La Ferté le 8 février 1814 et les Russes au nombre de 25 000 ou 30 000 y arrivent le lendemain. Ils quittent la ville le 12 pour Montmirail ou ils subissent une défaite. Le 15 février Napoléon est à La Ferté avec 20 000 hommes de sa garde et 4 000 prisonniers. Le 16 il y passe 50 000 Français puis la ville est calme jusqu'au 28 février où les Russes et les Prussiens venant de Château-Thierry envahissent de nouveau La Ferté et établissent un camp entre La Barre et Ussy. Le 2 mars, l'Empereur arrive sur les hauteurs de Venteuil et couche à Jouarre. Pendant ce temps les Alliés s'éloignent et l'armée Française prend sa place. Le 4 mars, Napoléon et son Etat-major traversent la ville et se dirigent sur Château-Thierry. Le 18 mars, 50 000 Français, en retraite, retraversent La Ferté devant l'ennemi, qui prend la ville et les faubourgs le 23 mars. De cette date jusqu'à l'abdication de Napoléon de nouvelles troupes ennemies passent continuellement et une partie de la ville est pillée.

Lors de la guerre de 1870, une grande partie des armées allemandes, se dirigeant sur Paris, passèrent à La Ferté venant de Châlons et de Metz et la ville fut occupée militairement.

En 1938 et pendant la campagne de mai 1940, une partie importante du Grand quartier général de l'armée de terre est installée au château des Bondons (cabinets du général Alphonse Georges, adjoint du général Gamelin chargé du front du Nord-Est, et du major général, le général Bineau, aides-majors généraux, les 1er, 2e, 3e et 4e bureaux, les bureaux du courrier et du personnel, les troupes de garde, du train et des transmissions)

 

En raison du pont sur la Marne, La Ferté-sous-Jouarre était un lieu stratégique pendant la Première Guerre mondiale. Situé à proximité de la rive sud de la Marne, le Mémorial des Disparus répertorie 3 888 hommes du BEF portés disparus au combat lors de la retraite de Mons et des actions ultérieures jusqu'à l'Aisne.
Plusieurs milliers de soldats allemands en retraite franchirent la Marne à La Ferté entre le 7 et le 9 septembre 1914 et laissèrent une tête de pont fortement défendue. Le pont a été détruit pour endiguer l'avancée du BEF. Un nouveau fut construit au même endroit, après la guerre.
À côté du pont routier moderne se trouvent deux monuments commémoratifs identiques, un sur chaque rive de la rivière. Ils nous rappellent les exploits des Royal Engineers de la 4e Division qui ont construit un pont flottant ici le 9 septembre, sous le feu.
Le 14 août 1921, la commune de La Ferté-sous-Jouarre est décorée de la Croix de guerre, avec la mention suivante : « La Ferté est occupée dès le début de la guerre et sa population est durement malmenée par les Allemands. La Ferté est soumise en 1914 et 1918 à de violents bombardements qui détruisirent plusieurs maisons. Malgré ses deuils, La Ferté donna un bel exemple de sang-froid et d'endurance. La ville fut moins endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale et devint un centre très actif de la lutte anti- Résistance allemande Elle est libérée le 27 août 1944 par les troupes américaines soutenues par les résistants locaux.

La Ferté-sous-Jouarre est le "personnage principal" de la pièce de théâtre La Cagnotte , publiée par Eugène Labiche (1815-1888) en 1864. La Cagnotte est l'une des 173 pièces écrites par Labiche, l'un des maîtres du vaudeville et pourtant observateur très subtil et cruel des mœurs de la bourgeoisie (sa propre classe sociale) sous le Second Empire, La Cagnotte décrit les aventures d'un groupe de bourgeois originaires de La Ferté-sous-Jouarre qui décident d'aller à Paris et d'utiliser la cagnotte accumulée lors de leur bouillotte(une sorte de poker) joue. La pièce est une description burlesque de l'opposition entre Paris et la campagne ; les citoyens de La Ferté-sous-Jouarre ont le comportement stéréotypé naïf et rustique des campagnards, tandis que les gens qu'ils rencontrent à Paris ont le comportement stéréotypé cupide et arrogant des citadins. L'aspect drôle de la pièce est renforcé par l'ajout de chansons idiotes aux rimes stupides (pas si éloignées de "Lumberjack's Song" des Monty Python), se terminant le plus souvent par à La Ferté-sous-Jouarre . C'est bien sûr du théâtre très léger, mais il y a un fond assez sérieux décrivant les temps qui changent : les paysans se pressent pour prendre le train ( qui n'est jamais en retard - à La Ferté-sous-Jouarre) qui leur permet de se rendre facilement à Paris ; le capitaine des pompiers chante une merveilleuse chanson à la gloire de son tout nouveau camion de pompier automatisé ; il y a une drôle d'évocation des recherches alors très novatrices faites sur la fertilisation des cultures à l' école d'agriculture de  Grgnon (là encore proche du spam sketch des Monty Python : un gros gros fermier de La Ferté rencontre inopinément son fils à Paris alors qu'il est censé étudier à Grignon et lui demande ce qu'il y a appris sur un large éventail de cultures, et le fils n'arrête pas de répondre Faut de l'engrais ! - "Tu as besoin d'engrais !".

La Ferté est célèbre au moins depuis le XVème siècle pour ses meules. La meulière locale, un calcaire siliceux très résistant, est appelée meulière ou pierre meulière , allumée. "pierre utilisée pour fabriquer des meules". Une carrière où cette pierre est extraite s'appelle aussi une meulière . Une meule est une meule , du latin mola , qui a donné aussi moulin , « un moulin », et meunier , « un meunier ». La pierre meulière est commune dans toute l'Île-de-France et largement utilisée pour la construction de maisons. Il est facilement reconnaissable à sa couleur jaunâtre, sa surface rugueuse et ses fossiles marins (morceaux de coquillages, oursins...)
Les meules de La Ferté étaient considérées au XIXe siècle comme les meilleures du monde et la ville exerçait un quasi-monopole sur la production meunière en France. Malheureusement, les vestiges de cette industrie dans la ville moderne sont très rares.
Les carrières étaient petites et l'exploitation changeait très souvent. Une exploitation a commencé, les bonnes pierres ont été enlevées et après cela le site a été abandonné pour un meilleur emplacement. Pendant la période de pointe, plusieurs centaines de carrières étaient disséminées sur les collines entourant La Ferté.
L'eau était une plaie permanente et les carrières fermées furent bientôt inondées. Les arbres ont eu amplement le temps de pousser depuis la fermeture de l'entreprise. Les premières meules de La Ferté étaient des monolithes. Ce n'est qu'en raison des nouveaux développements dans la technologie de broyage (l'avènement des cylindres), des difficultés à trouver des pierres suffisamment grosses et des exigences plus élevées en matière de qualité des farines que les entreprises ont été poussées à fabriquer des pierres composites et à modifier le motif de faîtage. Mais l'industrie est restée très conservatrice et a raté de nombreuses occasions d'améliorer les conditions sanitaires, les méthodes de production et la rentabilité de leur entreprise. Seules quelques entreprises ont vécu jusqu'au XXe siècle. L'une d'elles était la Grande Société Meulière DUPETY-ORSEL et Cie, établi des années plus tôt, mais ne travaillant sous ce nom qu'après 1911. Une meule avec le logo de DUPETY repose dans le moulin d'Alquézar. Bien qu'un déclin rapide se soit produit après la Grande Guerre de 1914, deux entreprises ont réussi à survivre jusque dans les années 1950.
Plusieurs entreprises ont mené des fouilles sur des lieux parfois éloignés (par exemple, à La Ferté et à Epernon près de Chartres), mais ont toujours marqué les pierres de La Ferté quelle que soit leur véritable origine.
L'attraction numéro un de La Ferté est le port aux meules. C'est le quai d'où les péniches étaient chargées de meules. Il est construit à partir de grands monolithes. Plus tard, lorsque le train atteint La Ferté, le quai devient moins important et les commerces se concentrent près de la nouvelle gare de l'autre côté de la rivière. A proximité, vous trouverez ce qui reste des anciens bâtiments DUPETY . A l'origine les arcades étaient ouvertes.

Au XIXe siècle, les meules à moulins  partaient vers le monde entier par  bateaux sur la Marne. L’arrivée du  chemin de fer va bouleverser le  transport des pierres et modifier la  configuration de la Ville : des ateliers  vont voir le jour sur la rive droite, à  proximité de la gare. 

L’industrie meulière comptait alors 23  entreprises produisant 1 200 meules  par an et faisait travailler des centaines  d’ouvriers. L’une des plus importantes,  la société Roger et fils, est installée  dans le secteur formé par les actuelles  rue Pierre Marx, rue Michel Fauvet et  rue Roger. 

Vers 1860, de grands moulins  industriels apparaissent avec un  nouveau système de mouture. Le  commerce des meules classiques  décline progressivement. En 1881, neuf sociétés fusionnent et donnent  naissance à la Société Générale  Meulière située rue Pierre Marx.  Malgré cela, l’industrie s’éteindra  définitivement au début du XXe siècle. 

JOUARRE

 

Les cryptes de l'ancienne abbaye bénédictine de Jouarre, au sud de La Ferté-sous-Jouarre, demeurent un des témoignages les plus émouvants de l'architecture mérovingienne en France. Le futur saint Adon avait fondé à cet emplacement, entre 630 et 637, un monastère d'hommes qui fut transformé par sainte Théodechilde en monastère de femmes. Ce monastère comprenait trois églises disposées sans plan organique : Notre-Dame, l'abbatiale, Saint-Pierre, qui devait devenir l'église des moines, et Saint-Paul, la basilique funéraire, dont il ne subsiste plus aujourd'hui que les cryptes. Angilbert (ou Agilbert), frère de Théodechilde et évêque de Paris, avait fait édifier de son vivant un caveau funéraire pour y abriter sa propre tombe, à l'est de l'église funéraire. Au VIIIe siècle, ce petit édifice allait être transformé en lieu de culte et fut profondément modifié : la salle rectangulaire construite par Angilbert, divisée à l'intérieur en neuf travées par six colonnes remployées, surmontées de chapiteaux de marbre, fut pourvue à l'ouest d'un mur au décor réticulé, qui évoque celui de la Torhalle de Lorsch, et dotée d'un accès par un souterrain qui passait sous l'église funéraire. Le tombeau de la première abbesse Théodechilde fut élevé au milieu du VIIIe siècle et un cénotaphe fut dressé. Ce tombeau est orné d'une magnifique inscription et d'un décor de coquilles marines. Au début du IXe siècle, deux autres tombeaux, celui d'Angilbert et celui de l'abbesse Balde, furent créés. Malgré de nouveaux aménagements entrepris à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe et la restauration un peu trop systématique du XIXe siècle, la crypte Saint-Paul conserve son précieux décor datant de l'époque mérovingienne et du VIIIe siècle. Les splendides chapiteaux ont été taillés dans le marbre blanc des Pyrénées. Le tombeau d'Angilbert, exécuté vers 673, se rattache encore aux traditions antiques par son style et à l'Orient par son iconographie qui demeure unique. Un petit relief doit être rapproché de ce tombeau dont il est sans doute contemporain : on y voit Angilbert et un ange balançant un encensoir. Le gisant d'Ozanne, reine d'Écosse, est manifestement une œuvre beaucoup plus tardive qui ne peut être antérieure au dernier tiers du XIIIe siècle.

 

LUZANCY

 

Luzancy est à la fois patrie du maréchal de Bercheny et berceau de plusieurs générations de grands peintres. Le maréchal de Bercheny, ancien officier hongrois, fils d’un général et ambassadeur, se mit au service de Louis XIV, créa un régiment de hussards et fut pendant un demi-siècle propriétaire du château de Luzancy aujourd’hui devenu maison d’enfants propriété du Conseil Général d’ Ile de France.
Stanislas déchu de son royaume de Pologne y venait volontiers et sa fille, Marie, Reine de France, y fut reçue avec faste en septembre 1765.
Louis XV lui même fut également l’hôte du comte.
Le maréchal s’éteignit le 9 janvier 1778 et fut inhumé dans le caveau destiné à sa sépulture.
Le monument funèbre du maréchal à été placé dans l’église de Luzancy. 
Luzancy fut aussi un grand foyer d’art dans le sillage du maître Corot. 
Tous les ans, Corot, peintre de Villed’Avray et de Barbizon, venait séjourner chez ses amis Rémy dont la maison dominait la rue de l’Eglise et l’ancienne rue du Bac, devenue allée Corot.
Alexandre Bouché, fils de tisserand et jeune ouvrier meulier, sentit naître sa vocation en regardant peindre le maître.
Il se fixera au hameau voisin de Messy, sillonnant le pays avec son âne, sa carriole et son parasol. 
Julien Massé, né à Meaux vint à Luzancy en 1882 et reçut les conseils de Bouché, laissant d’admirables paysages de la Marne et des environs de Meaux.

 

 

Grâce à l’invention de la photographie, la peinture va progressivement se libérer de son rapport de ressemblance au réel et investir de multiples champs d’exploration artistique. Elle va s’emparer des apports photographiques pour donner à voir autrement : jeux sur le cadrage, la lumière, mais aussi l’utilisation exclusive du noir et blanc.

Pendant longtemps, les peintres ont travaillé exclusivement en atelier avec une lumière artificielle.
L’invention du chevalet transportable et des peintures en tube leur a permis de peindre directement en plein air et a révolutionné leur perception de la lumière et des couleurs.
Chez William Turner, surnommé « peintre de la lumière », puis Claude Monet et les impressionnistes, l’étude des variations de lumière et des couleurs finit même par prévaloir sur le sujet et le motif peint.

Parallèlement, l’arrivée de la photographie bouleverse les arts visuels et le statut de la lumière dans l’art : la peinture n’est plus la seule à reproduire la réalité. L’art pictural doit se remettre en question. Profitant des avancées scientifiques et technologiques sur la compréhension des phénomènes lumineux, certains artistes nous proposent alors sur toiles des expérimentations sensorielles de la lumière et de sa diffraction.

SAINT CYR-SUR-MORIN

Bien évidement vous devez visiter la vallée du petit Morin. Saint-Cyr-sur-Morin est à environ huit kilomètres au sud-est de la Ferté-sous-Jouarre. La commune est également située à 27km à l’Est de Meaux. Vous pourrez visiter le Musée départemental de la Seine-et-Marne.

Les collections ethnographiques du musée départemental de la Seine-et-Marne proviennent du don effectué par les Guibert, propriétaires de L’hôtel Moderne, en 1987, et par les collectes et acquisitions de la conservation départementale d’ethnographie, entre 1976 et 1985. A cela s’ajoute un dépôt du MuCEM.
Depuis 1988, le Conseil général de Seine-et-Marne mène une politique d'acquisition active afin de compléter les fonds du musée

.https://www.musee-seine-et-marne.fr/fr

Vous trouverez sur ce site toutes les informations touristiques de la région.

 

 

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